Mon parcours avec Wegovy : 4 mois après, où en suis-je ?

Décembre a marqué un tournant dans mon parcours : après un rééquilibrage alimentaire commencé en novembre, j’ai démarré mon traitement sous Wegovy. Un pas de plus vers mon objectif, avec à la clé une perte de poids significative… mais aussi un lot de défis à relever.

Les débuts : une adaptation en douceur

Quand j’ai commencé Wegovy, je redoutais les effets secondaires souvent mentionnés. Contre toute attente, rien à signaler au départ. Aucune nausée, pas de fatigue excessive, juste une sensation de faim diminuée et un corps qui semblait répondre positivement.

Les semaines ont passé, la balance a commencé à bouger, et j’ai vite compris que ce traitement pouvait être un véritable allié dans mon parcours.

L’augmentation du dosage : premiers effets secondaires

Tout allait bien jusqu’à l’augmentation du dosage à 1,7 mg. C’est là que les premiers effets secondaires ont commencé à se faire sentir :

• Une satiété excessive, qui me fait ressentir le dégoût de la nourriture bien avant d’avoir terminé mon assiette.

• Une constipation tenace, qui est clairement un effet indésirable du médicament et qui impacte mon confort au quotidien.

Malgré ces désagréments, le traitement reste efficace. Mon endocrinologue l’a confirmé lors de mon dernier rendez-vous : je réagis très bien et j’ai perdu le double de ce qui est observé en moyenne. Une victoire, même si tout n’est pas aussi simple qu’un chiffre sur une balance.

Les montagnes russes émotionnelles

On parle souvent des chiffres, des kilos en moins, mais rarement de l’impact émotionnel d’un tel changement. Et pourtant…

Il y a des jours où je me sens fière et pleine d’énergie. Puis, il y a les autres jours, où la fatigue s’accumule, où le miroir devient mon pire ennemi, où je me trouve moche, grosse, obèse. Ces moments où l’image que j’ai de moi semble figée, où j’ai l’impression que rien ne changera jamais.

Parce que perdre du poids, c’est aussi déconstruire des années de complexes, d’autodévalorisation, d’habitudes ancrées. C’est accepter que le mental ne suit pas toujours aussi vite que le corps.

Et maintenant ? La suite du traitement

Mon endocrinologue a renouvelé mon traitement pour 5 mois supplémentaires, avec un passage au dosage de 2,4 mg. L’objectif reste le même : avancer, étape par étape, sans chercher la perfection mais en gardant le cap.

Je ne vais pas mentir, il y a toujours cette peur de l’échec, ce doute permanent. Mais il y a aussi cette envie de me prouver que je peux y arriver, sans précipitation, sans pression inutile. Parce qu’au final, ce combat, je le mène pour moi.

Je le fais pour moi, et personne d’autre

Pendant longtemps, j’ai laissé le regard des autres peser sur moi, dicter ce que je devrais être, comment je devrais me sentir dans mon propre corps. Mais aujourd’hui, c’est terminé. Cette transformation, je ne la fais pas pour plaire, ni pour correspondre à une norme imposée. Je la fais pour moi, et uniquement moi.

C’est un retour à l’essentiel, à celle que j’ai toujours été, sous toutes ces couches d’autodoute et de jugements extérieurs. Je veux être en osmose avec moi-même, alignée avec ce que je ressens profondément. Ne plus me laisser enfermer dans les cases que d’autres ont créées pour moi, ne plus laisser quiconque me dire qui je suis ou comment je devrais être.

Cette évolution n’appartient qu’à moi, et c’est peut-être la plus belle des victoires. 💛

💬 Et toi, as-tu déjà vécu ces montagnes russes émotionnelles en pleine transformation physique ? Comment fais-tu pour garder le cap ?